lundi, décembre 27, 2004

White Hat: CCC Maroc

Il se nomme Nabil, il a 29 ans. Après un DUT en Electrotechnique à Casablanca, et une Ecole d'Ingénieur Parisienne, l'ESME Sudria, d'ou il en sortira diplômé en Electronique avancée, il exerce la fonction de consultant en sécurité. Nabil est aussi connu sur internet sous le pseudo de gh0sted, co-fondateur du Chaos Computer Club Maroc avec le Dr. Abderrahman, physicien de L'université de Leipzig. Nous avons rencontré pour vous ce hacker, un vrai, pour nous parler de ses motivations.

Depuis 1994 vous "surfez" dans le monde underground, qu'est ce que ce monde pour vous ?

Mon premier contact avec le monde Internet était via les terminaux monochromes connectés à la station VAX centrale de l'école. A l'époque, on surfait via Lynx en mode textuel. C'était Fascinant, car ça rappelait vaguement le film "wargames" des années 80. Mon intérêt réel pour le monde de la sécurité informatique et de l'underground est né le jour ou j'ai suivi un séminaire fait par une personne qui appartenait au gouvernement français. Le thème était "Les risques d'Internet : Les hackers". Le monde Underground m'a permis par la suite d'apprendre et d'écouter ceux qui sont plus forts que moi et faire des rencontres avec des personnes de très hauts niveaux. Je pense à Tarik Fdil de Linux Maroc qui a su guider toute une génération de hackers au Maroc et Dr Abder pour les techniques de Phreaking et de tests intrusion sur les PABX.
Hacktiviste, hacker, pirate, faut-il vraiment les différencier aujourd'hui ?
Depuis l'invention de la net-economie, la guerre à la recherche informationnelle est déclarée. Du coup, des systèmes informatiques sont quotidiennement sous la menace d'attaques attribuées la plupart à ce que les gens ont maintenant coutume d'appeler "Hackers". Cependant, il existe des catégories de personnes malveillantes sur le réseau Internet. Certainement, pas tous animés par les mêmes convictions (politique, religion, appartenance ethnique....). Chaque individu (ou groupe) revendique ou répand des idéaux.

Vous agissez dans le but d'aider ceux qui sont faillibles à un problème de sécurité informatique, pourquoi ?

On a décidé d'anticiper aux problèmes crées par l'ignorance de certains administrateurs vis-à-vis de règles primordiales de la sécurité. Le but étant d'une part de faire sortir les bons hackers marocains de l'anonymat et de les faire travailler dans le bon sens tout en focalisant leur énergie positive et d'autre part pour contrer les agissements des gamins kiddies. On a ras le bol de voir ces messages obscènes sur nos sites au Maroc (dernièrement des sites de gouvernements ont été hacké)
L'idée de départ était de créer un "Observatoire Marocain de Sécurité Informatique", le ccc.ma véhiculera nos convictions. On a cependant garder dans nos têtes, le manifeste du C.C.C de Berlin. Par ailleurs, on ne détournera pas de l'argent pour attirer l'attention sur nous. On préfère éviter les intrusions sans contrats. Quand on est sur Internet, il n'y a plus de frontières.
Depuis quand le Maroc s'est réellement ouvert sur le monde Internet ?
Je me suis souviens toujours des cartes perforées et des longs listings Cobol/Assembleur que mon père ramenait le soir à la maison. L'informatique a toujours existé au Maroc depuis les années 60 [BULL, IBM…]. Bref, vers les années 90 , c'est un nouveau départ qui a été lancé. Celui d'Internet. Le Maroc a eu un temps très lent pour percuter. Les sociétés étaient timides. Personnes n'osaient se lancer dans l'aventure. De coup, " l'internisation " du Maroc a pris un sacré retard, énormément de retard. De nos jours, les choses commencent à bouger avec de nouvelles start-up, l'introduction du monde libre, comme linux-maroc.org .
Et dans une optique de rattraper le temps perdu, Le réseau TCP/IP au Maroc a connu une montée en charge ces dernières années. Un nombre incroyable de sites e-business, bancaires et autres ont été mis on-line. Le seul HIC dans cette croissance c'est le manque de la 'culture sécurité'. Suite à mes discussions avec des responsables ou autres administrateurs marocains, peu de gens auditent leur système d'information régulièrement. Du coup, nos réseaux marocains sont un terrain d'entraînement pour les scripts kiddies du monde entier. Et ça nous révolte au CCCM !!!

Qu'elles sont vos découvertes les plus "importantes" sur le web.

Vous savez le web est plein de mystères. Je me souviens d'avoir trouvé avec un hacker français "froggy3s" (Auteur de whitepapers sur les techniques d'intrusion depuis les réseaux locaux, et différents outils de tests d'intrusion, ndlr), des informations bancaires sur des personnes et ce sans avoir exploité AUCUNE faille connue. Juste en s'amusant avec les moteurs de recherche. J'ai été aussi très stupéfait quand j'ai eu l'accès direct au backup du fichier /etc/passwd d'une université très connu, le MIT. Le nom du célèbre Simson Garfinkel (Auteur de Practical Unix and Internet Security, ndlr) y était. C'était complètement paradoxal !! En parlant de sites marocains, j'ai vu en temps réel un combat de defacement entre deux groupes de kiddies. Le site était défacé une vingtaine de fois par jour. C'était grotesque.
Que pensez-vous des divers législations qui protègent les utilisateurs d'informatiques des pirates ?
Je pense qu'il faut des lois pour se prémunir des crackers et autres organismes criminels utilisant les fraudes Internet. Cependant, elles ne sont pas toutes faites pareilles c'est à dire qu'aucune référence (ou base) n'est étudiée. Quand on voit que les hackers et pirates en Angleterre et aux états unis sont assimilés à des cyber-terroristes ou en chine, ils sont carrément exécutés en public. Ca donne froid dans le dos. C'est aussi à chacun de prendre ses responsabilités dont l'utilisateur qui applique très mal la politique de sécurité et la charte de son organisme et qui divulgue du coup des informations sensibles (soit par le biais de sa messagerie ou via une attaque Social Engineering).

Sont-elles suffisamment réfléchies ?

Non, les lois ne sont pas du tout bien réfléchies ou à la rigueur pas encore matures. Soit elles sont trop rigides soit elles sont complètement débiles. Il faut certainement intégrer les niveaux d'attaques (un defacement ne veut pas dire cyber-terrorisme, Faut se calme un peu ). Un scanning via nmap ne doit pas être assimilé à une intrusion par la biais d'un exploit RPC. Il faut cependant définir les degrés et les sanctions pour chaque catégorie. A notre avis, une base commune doit être réfléchie puisqu'il y a pas de frontières sur Internet. Et pour une fois, le monde sera d'accord sur quelques choses.

Qu'est ce qu'une bonne sécurité informatique d'après vous ?

" La sécurité informatique est tout un processus " disait Bruce Schneier (Le fondateur de counterpane, ndlr). J'ai eu l'occasion d'effectuer des centaines d'audits de sécurité 'fonctionnels et techniques' et à l'issu le client se croyait à l'abri des attaques éternellement. Sachant que la validité d'un test d'intrusion ne dépasse pas 3 mois, en fonction du niveau des vulnérabilités pendant cette période. Afin de garder un très bon de niveau de sécurité, il faut des contrôles réguliers (audits / tests intrusion), des règles respectées (politiques de sécurité) et des solutions intelligemment déployées (Firewalls applicatifs, Proxies, Honeypots), une organisation rodée (RSSI / administrateurs) et un personnel compétent et réactif (connaissance en sécurité, systèmes, veille technologique…). Le tout fait que la sécurité converge vers des niveaux satisfaits mais jamais parfaits. Si une composante s'affaiblit c'est tout le processus qui est en danger.

N'est ce pas la faute au media de faire croire que l'on peut devenir un "grand" hacker ?

Oui, je le pense sérieusement. Les média ont fait de certains pirates des mythes éternels. Quand un gamin en plein croissance intellectuelle, découvre qu'un certain Vladimir Levin (Voir sur zataz.com, ndlr) a détourné une somme faramineuse via des techniques de hacking de la Citibank, c'est sur que devenir une légende vivante doit faire rêver. Par conséquent, ce que les média oublient aussi de mettre en avant c'est le revers de la médaille. Les sanctions qu'encourent ces mêmes hackers, des peines de prisons très lourdes. Ca pourrait calmer pas mal d'esprits rebelles et anarchistes. Le rêve de devenir hacker s'évapore. [you will still be here tomorrow But your dreams may not -- Father and Son, Cat Stevens, ndlr]. Par contre, oubliez les 'haxorz' à deux balles dans les films comme 'Matrix', 'hackers' ou 'BlowFish Sword', ce n'est qu'illusion. Celui qui pénètre un site illégalement finira toujours payer le prix très cher.

D'après vous, Al Qaeda, ou autres terroristes, utilisent-ils vraiment internet ?

Affirmatif. Toute personne qui s'implique dans la guerre a au moins lu une fois dans sa vie 'L'Art de la Guerre' de Sun Tsu. Le réseau Internet pourrait être assimilé à un "Terrain" (en référence a sun Tsu, ndlr). Donc, Al Qaeda ou autres réseaux terroristes sont en position de force, ils peuvent attaquer via n'importe quel point du monde en changeant a l'infini les stratégies et les techniques. Internet demeure alors le Terrain le plus facilement accessible. J'ai pu lire aussi que le chef présumé d'Al Qaeda avait organise a plusieurs reprises des camps d'entraînement à la cryptographie. Vous savez tout est possible. L'ennemi peut surgir de n'importe ou ! Et si c'est l'attaque des deux tours sont réellement due à Al Qaeda, je suis presque sur qu'Internet a été utilise pour coordonner les différentes équipes.

Avez-vous déjà été approchés pour agir pour la cause "musulmane" sur internet ?

Je suis personnellement berbère. Et les berbères ont longtemps cohabiter avec les juifs, chrétiens et musulmans. Donc, ma réponse est non. Je ne peux pas lutter ni pour la cause judaïque ni pour la musulmane. Mes ancêtres étaient judeo-berberes et berbero-musulmans. En revanche, je suis pour la paix dans le monde. Je refuse catégoriquement de m'impliquer dans les cyber-guerres ethniques. Le jour ou toutes les races de la terre embaucheront (ou tamponneront) des hackers pour lutter sur Internet , le destin d'Internet sera alors : le Chaos Numérique !

www.zataz.com

dimanche, décembre 26, 2004

Piratage informatique : Le site marocain, un terrain d'entraînement

« Les crackers marocains, pirates informatiques, sont les deuxièmes plus forts au monde après les Brésiliens ». La révélation de Nabil Ouchn, le secrétaire général du Chaos Computer Club Morocco (CCC), flatte n'importe quel informaticien du Royaume. Mais ces conséquences pour la sécurité informatique au Maroc sont désastreuses.
En effet, les attaques des pirates informatiques contre des sites nationaux se multiplient ces dernières années dénotant d'une grande réactivité aux systèmes de défense et surtout d'une ingéniosité hors pair de la part de crackers marocains. Et c'est justement pour pallier ce grand problème que le CCC Morocco a été créé en août 2003 par des ingénieurs marocains spécialisés dans la sécurité.
Expatriés dans des pays comme la France, l'Allemagne ou encore les USA, les membres du CCC visent à optimiser la sécurité dans les sites informatiques marocains. Selon Nabil Ouchn, « c'est le projet e-Gov qui nous a poussé à concrétiser cette initiative dont l'idée germait depuis longtemps dans l'esprit des membres du CCC ». Ouchn, pointe du doigt l'extrême vulnérabilité des sites des institutions nationales. Et les vulnérabilités recensées sur l'infrastructure e-Gov sont aussi bien d'ordre organisationnel que technique. Dans cette optique, expliquent les membres du CCC, le niveau très faible de sécurité pour les sites de l'e-Gov, peut même favoriser une attaque bien coordonnée émanant de certains services étrangers dans un but d'espionnage ou d'infiltrations.
En s'appuyant sur des études récentes effectuées sur des serveurs marocains, le CCC a remarqué que le risque d'intrusion provient essentiellement du manque de contrôle avant le déploiement. En d'autres termes, l'organisme accorde plus d'attention à la faisabilité et le bon fonctionnement du service après déploiement sans se soucier des risques majeurs liés à une brèche de sécurité. « Plusieurs serveurs restent vulnérables pendant longtemps à des failles obsolètes ce qui augmente fatalement le risque d'intrusion », expliquent les responsables du CCC. Face à la montée excessive du nombre des vulnérabilités découvertes tous les mois, poursuivent-ils, chaque serveur devient accessible via 5, voire 6 méthodes différentes. Ce qui laisse aux attaquants l'embarras du choix.
D'où la nécessité, poursuit Ouchn, de créer un observatoire afin de suivre l'évolution des systèmes de sécurité et les réactions des crackers. « Cet organe devra coordonner les actions destinées à la sécurisation des sites, il devrait également étudier les failles, proposer des remèdes et surtout déclencher les alertes sur tel ou tel virus ou attaque probable », ajoute le secrétaire général du CCC. Ce dernier a également pour objectif la mise en place d'un centre national de sécurité destiné à délivrer des visas de déploiement des systèmes frontaux.
Toujours est-il, le Maroc commence à atteindre un stade de cracking très inquiétant. De plus, des groupes de crackers marocains sont continuellement en contact avec leurs homologues brésiliens réputés pour être les meilleurs au monde. Ce qui de l'avis de nombreux experts, risque d'entraîner le Royaume dans une CyberWar (guerre informatique) que les sites nationaux ne peuvent pas supporter. En effet, d'après Ouchn, portés par leur élan, les crackers nationaux ne s'intéressent plus uniquement aux sites nationaux, mais attaquent également les sites d'autres pays tels que les USA, Israël, ou encore les Philippines. « Les systèmes informatiques de ces pays sont très avancés et bien sécurisés. En continuant à les attaquer, les crackers nationaux attirent la foudre des pirates des autres pays sur les sites nationaux qui ne sont pas pour autant sécurisés », explique Ouchn.
Pour y remédier, les membres du CCC conseillent de mettre en place un système de détection d'intrusion, pour au moins limiter le trafic dans les cybercafés et réduire le téléchargement des outils de piratage sur Internet. Il convient de signaler à cet effet que les cybercafés restent, selon le bureau du CCC, le fief des pirates marocains.
Outre les crackers nationaux, les responsables du CCC mettent l'accent sur les attaques extérieures qui peuvent également s'avérer fatale pour les sites marocains. « Le Maroc jouit actuellement d'une très mauvaise réputation quant à la sécurité informatique dans le monde entier, à telle enseigne que nos sites institutionnels sont considérés comme des sites d'entraînement pour le cracking international », confie Ouchn. Et d'ajouter, « les sites nationaux sont également utilisés pour le jumping, une technique qui consiste à utiliser un site dont la sécurité est faible afin de pouvoir attaquer un autre site ».
Cybercriminalité
LE piratage informatique est puni par la loi. En effet, toute personne qui accède ou se maintient frauduleusement dans le système de traitement automatisé de données de n'importe quel établissement est passible d'une peine d'emprisonnement de 1 à 3 mois et une amende variant entre 2.000 et 10.000 DH. Il convient de signaler que les peines liées à ce type d'infraction (cybercriminalité) ont fait l'objet d'un certain nombre d'amendements. Ainsi, la détention était de 6 mois à 1 an et l'amende allait de 5.000 à 20.000 DH. En outre, la falsification de documents informatisés est punie. Le pirate risque entre 2 et 5 ans d'incarcération et une amende allant de 50.000 à 200.000 DH.
Leconomiste.com

"5.000 ans de culture": Amsterdam expose les trésors du Maroc

Bronzes de l'époque romaine, bijoux phéniciens, fabuleuse chaire de mosquée en bois sculpté, mosaïques chatoyantes: la Nieuwe Kerk d'Amsterdam présente jusqu'en avril 300 trésors du Maroc en espérant changer le regard des Néerlandais sur leurs concitoyens d'origine marocaine.En gestation depuis deux ans, cette grande exposition consacrée au Maroc et à son "prodigieux patrimoine culturel" célèbre à l'origine 400 ans de relations entre les Pays-Bas et le royaume marocain. Elle est parrainée par le roi du Maroc Mohammed VI et le prince héritier des Pays-Bas Willem-Alexander.La récente vague de tensions entre Néerlandais de souche et les 300.000 personnes issues de l'immigration marocaine, après l'assassinat du réalisateur Theo van Gogh, lui donne cependant une résonance singulière.Le meurtrier présumé est un Maroco-Néerlandais et le "terme marocain est pour l'instant synonyme dans l'opinion de problème d'intégration", a rappelé jeudi lors de la présentation à la presse Ernst Veen, directeur de la Nieuwe Kerk (Nouvelle église)."Nous voulons changer cette image et mettre en lumière l'autre face du Maroc et de sa culture", a-t-il ajouté."La culture peut faire beaucoup pour jeter des ponts entre le monde de l'islam et le monde occidental", lui a répondu en écho le ministre de la Culture marocain Mohamed Achaari.L'exposition, présentée de manière à la fois chronologique et thématique, évoque un pays montagneux, ceint de deux mers et d'un désert où se sont croisées des civilisations venues d'Afrique, d'Europe ou d'Orient, chacune laissant en héritage de magnifiques objets et oeuvres d'art exposés dans les salles gothiques de la Nieuwe Kerk, une église qui accueille chaque année des expositions hivernales de prestige.Le visiteur découvre ainsi un magnifique buste en bronze de Juba II, ce prince berbère éduqué à Rome à qui l'empereur Auguste rendit, en 25 avant Jésus Christ, son royaume du Maroc (appelé Mauritania à l'époque). Juba II avait épousé la fille de Cléopâtre.Ce buste, une des pièces maîtresses de l'exposition, fait partie d'une collection méconnue de bronze romains du musée archéologique de Rabat.Un peu plus loin, des mosaïques d'une villa romaine au nord de Meknès précèdent des Zellij, ces mosaïques multicolores aux motifs en filet, héritage des Arabes arrivés en 647.Avec eux, le Maroc s'islamise et établit des échanges rapprochés avec le monde arabo-andalou, de l'autre côté du détroit de Gibraltar. Un "minbar", chaire utilisée par l'imam dans une mosquée pour son prêche, témoigne du talent des ébénistes marocains: le bois paraît brodé d'entrelacs floraux et de motifs géométriques incrustés d'ivoire.La calligraphie prend son essor comme l'illustrent des exemplaires du Coran et de traités de médecine.Désireux de montrer le brassage des cultures qui s'opère au Maroc, les commissaires de l'exposition ont sélectionné des lampes de hanouka en bronze utilisées par l'importante communauté juive du Maroc, arrivée avec les Phéniciens, mais aussi des stèles chrétiennes. Des poteries bleues de Fès ainsi que de nombreux bijoux contemporains rappellent la vivacité de l'art dans ce pays désigné comme "l'extrême occident" par les arabo-musulmans, mais perçu comme un des plus proches pays d'Orient par les Européens.De temps en temps, le son d'un muezzin résonne sous les voûtes de la Nieuwe Kerk. Sous des lampes en fer forgé, au milieu de l'église, un salon de thé marocain a été installé sur une mosaïque spécialement composée par des artistes marocains."J'espère que les gens se rendront compte que découvrir cette culture est un enrichissement. Inch Allah", conclut le directeur de la Nieuwe Kerk.("Le Maroc, 5000 ans de culture", Nieuwe Kerk d'Amsterdam jusqu'au 17 avril 2005, www.nieuwekerk.nl)
AFP

Salam all

a fine a drari je fais apel a tous ceux ki veulent participer a ce site a+